Contexte et Programme du séminaire
Les relations entre les associations et les pouvoirs publics sont-elles condamnées à l’alternative entre clientélisme et répression ? D’autres relations, plus partenariales, voire de coopération conflictuelle sont-elles envisageables ?
Pourquoi les pouvoirs publics, y compris de gauche, peinent-ils à prendre en compte les interpellations citoyennes ? Ces questions qui peuvent se poser pour l’ensemble du monde associatif prennent une acuité particulière dans les quartiers populaires où le monde associatif est marqué par une forte précarité.
A partir d’une enquête socio-historique dans une commune communiste de banlieue Violette Arnoulet, urbaniste et docteure en sociologie, présentera l’état de ces réflexions sur la question, qui seront mis en discussion par Olivier Provini, maître de conférences en science politique à l’Université Paris 1 et Audrey Gondallier, coordinatrice nationale du réseau Pas sans Nous.