COP régionale en Nouvelle-Aquitaine : point intermédiaire

La démarche de planification écologique à l’échelle de la région est co-portée par l’État et la Région Nouvelle-Aquitaine. Cette démarche découle de la territorialisation de la planification élaborée à l’échelle nationale.

En ouverture, le préfet de la région a rappelé combien les enjeux climatiques, définis aujourd’hui par une hypothèse de travail d’augmentation du réchauffement à plus de quatre degrés, appellent des réponses coordonnées et ambitieuses. À ce titre, la transition écologique est déjà en marche, comme en témoigne l’engagement des actions inscrites en février à la feuille de route, et est accompagnée, comme le montre la mise en place de la mission adaptation à destination des collectivités et de leurs groupements. Le cap est donné : il s’agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de préserver et protéger les ressources naturelles et la biodiversité, et de préparer et adapter les territoires aux effets du changement climatique.

Cette COP intermédiaire marque une nouvelle étape dans l’enrichissement des travaux:

• sur le volet agricole tout d’abord, avec la feuille de route “mieux se nourrir”
• sur l'intensification du volet “adaptation”
• sur l’engagement en faveur du volet emploi et compétences
• sur l’ambition de transition juste, pour que la transition écologique soit une opportunité aussi pour les plus modestes

Le président Alain Rousset a tenu à le redire : “c’est par la mobilisation des territoires que nous arriverons à nous engager clairement dans l'adaptation et l’atténuation”. Le secrétaire général à la planification écologique, Augustin Augier, va dans le même sens : si le rôle de l’État est primordial pour donner un cadre au travers de la trajectoire de référence, des différentes stratégies et des outils déployés (fonds vert, fonds chaleur, ma prime Renov’,....), ces éléments ne sont pas suffisants pour répondre à tous les enjeux, et le rôle des collectivités est primordial. Il souligne également le lien entre transition écologique et aménagement du territoire, lien qui est parfois à renforcer. Il salue le travail du SRADDET Nouvelle-Aquitaine en ce sens.

Parce que le “coût de l’inaction sera plus lourd à supporter que celui de l’action” ( Etienne Guyot), parce que” la transition entraîne des gains de productivité” (Alain Rousset), un discours de réenchantement est à produire. Pour le secrétaire général à la planification écologique, les COP régionales se veulent quelque chose de concret qui permet de sortir des silos sectoriels, de montrer que les solutions existent et de valoriser les actions sans regret. Enfin, la secrétaire générale de la COP Nouvelle-Aquitaine, Lisa Williams, a apporté des éléments de contexte, avec notamment le partage de l’évolution d’ indicateurs de référence de la transition écologique. En ce qui concerne la baisse des gaz à effet de serre, cette dernière continue de se poursuivre, mais son rythme se ralentit : les émissions continuent de diminuer… mais de manière moins importante. Les trois défis environnementaux atténuer / préserver / adapter, qui guident les actions de la planification, demeurent donc des priorités cruciales pour l’ensemble des acteurs.

Le préfet de la région Nouvelle-Aquitaine a indiqué que la prochaine COP se tiendrait après les élections municipales et l’installation des nouveaux exécutifs locaux, soit à l’été 2026.

Néo Terra

Communiqué de presse 13 novembre 2025

Tracer l’avenir : cartes et enjeux de la Nouvelle-Aquitaine face au changement climatique

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